Le long séjour d’un tronc d’arbre dans le fleuve ne le transforme pas en crocodile
Proverbe Africain
Retrouvailles/Illustratif
Dans le monde globalisé d’aujourd’hui, la question des retraités africains qui choisissent de rester à l’étranger après avoir acquis des connaissances et des ressources est devenue un sujet de débat brûlant au sein de la communauté africaine. Certains individus croient fermement que les retraités devraient retourner en Afrique pour contribuer à son développement. D’autres comprennent la décision des retraités pour des raisons de sécurité et personnelles. De plus, il y a un troisième groupe d’Africains qui ont une position indifférente. Ces derniers soulignent l’importance de la liberté de choix en la matière. Dans le présent article, nous allons passer en revue ces perspectives complexes et explorer les nuances entourant cette question controversée.
Certains Africains s’opposent au retour
L’un des points de vue les plus répandus au sein de la communauté africaine est la forte opposition aux retraités qui choisissent de rester à l’étranger. De nombreuses personnes affirment que les retraités qui ont acquis des connaissances et des ressources dans des pays étrangers ont l’obligation morale de retourner en Afrique et de contribuer au développement de leur pays d’origine. Ils estiment que l’Afrique a désespérément besoin de professionnels qualifiés et de personnes expérimentées. Après leur retour, ils peuvent aider à relever les multiples défis du continent, de la pauvreté et des inégalités au manque d’infrastructures et d’accès à l’éducation.
Les partisans de ce point de vue soutiennent que les compétences et les ressources accumulées par les retraités à l’étranger pourraient être précieuses pour stimuler le progrès social et économique en Afrique. Ils affirment qu’en choisissant de rester à l’étranger, les retraités tournent essentiellement le dos à leur patrie et négligent leur responsabilité de redonner à leur communauté. Cette perspective est ancrée dans un sens de devoir et de patriotisme, les partisans croyant que les retraités ont l’obligation morale d’utiliser leurs connaissances et leurs ressources pour le plus grand bien de l’Afrique.
Des africains comprennent et soutiennent la décision des retraités
A contrario, certains membres de la communauté africaine soutiennent et comprennent la décision des retraités de rester à l’étranger pour des raisons de sécurité et de caractère personnel. Ces personnes reconnaissent que vivre dans de nombreux pays africains peut être difficile, avec des questions telles que l’instabilité politique, l’incertitude économique et le manque de sécurité qui influencent les décisions des retraités de rester à l’étranger. Ils affirment que les retraités ont le droit d’accorder la priorité à leur sécurité et à leur bien-être, d’autant plus qu’ils entrent dans une phase de vie où la santé et la sécurité deviennent de plus en plus importantes.
Les défenseurs de cette perspective soulignent également les raisons personnelles qui peuvent influencer les décisions des retraités de rester à l’étranger. Pour eux, les retraités devraient par exemple être plus proches des membres de la famille qui se sont installés dans des pays étrangers, ou tout simplement préférer le mode de vie et les commodités disponibles dans les pays plus développés. Ils soutiennent, par empathie, que les retraités devraient être autorisés à faire des choix qui privilégient leur bonheur et leur confort, sans être jugés ou moralement obligés de retourner en Afrique.
Des Africains indifférents car les retraités ont la liberté de choix
Enfin, il y a un troisième groupe d’Africains qui ont une position indifférente ou neutre à l’égard des retraités séjournant à l’étranger. Ces neutres mettent en exergue l’importance de la liberté de choix en la matière. Ces personnes font valoir qu’il appartient en fin de compte aux retraités de décider où elles veulent passer leurs années de retraite et que leurs choix doivent être respectés, qu’elles choisissent de rester à l’étranger ou de retourner en Afrique. Ils croient que les retraités devraient être libres de prendre des décisions en fonction de leurs propres préférences et circonstances, sans faire face à des réactions ou à un jugement d’autrui.
Cette perspective met en lumière la complexité de la question des retraités africains séjournant à l’étranger, les individus reconnaissant les multiples facteurs qui peuvent influencer les décisions des retraités. Il reconnaît que la situation de chaque individu est unique et qu’il n’existe pas de solution unique à ce problème. En mettant l’accent sur la liberté de choix, cette perspective favorise une compréhension plus nuancée et empathique des décisions des retraités, sans porter de jugement moral ni leur imposer des attentes.
Pour nous résumer, la question des retraités africains qui choisissent de rester à l’étranger après avoir acquis des connaissances et des ressources est complexe et nuancée. Elle suscite diverses perspectives au sein de la communauté africaine. Alors que certaines personnes s’opposent avec véhémence aux retraités qui séjournent à l’étranger, faisant valoir qu’ils ont l’obligation morale de retourner en Afrique et de contribuer à son développement; d’autres comprennent et appuient les décisions des retraités pour des raisons de sécurité et personnelles. De plus, certaines personnes adoptent une attitude indifférente, soulignant l’importance de la liberté de choix et respectant les décisions des retraités, peu importe où elles choisissent de passer leurs années de retraite.
En fin de compte, il est important de reconnaître que la situation de chaque retraité est unique et qu’il n’existe pas de solution unique à cette question. Il est crucial d’aborder ce sujet avec empathie, compréhension et volonté d’engager un dialogue qui respecte les complexités et les nuances entourant les décisions des retraités. En favorisant une conversation plus ouverte et plus inclusive sur ce sujet, nous pouvons mieux comprendre les diverses perspectives au sein de la communauté africaine et travailler à une approche plus équilibrée et nuancée pour aborder cette question importante.
